Description
1,8 %. Sur l’ensemble des publications scientifiques sorties dans le monde entier au cours de l’année 2019, moins de 2 % étaient issues d’Afrique sub-saharienne. Et si l’on y ajoute les publications d’Afrique du Nord, le pourcentage atteint est d’à peine 3,5 % pour l’ensemble du continent – et pour l’ensemble des disciplines, certaines (comme les sciences sociales) étant beaucoup plus mal loties encore.
Ce sont les chiffres de l’Unesco dans son dernier rapport sur la science publié en 2021. Et si l’on s’intéresse à l’origine géographique des équipes de recherche qui produisent ces publications, l’Afrique est tout aussi mal représentée puisqu’on estime que les chercheuses et chercheurs issus du continent ne représentent que 2 % de la communauté scientifique mondiale.
La volonté de faire bouger les lignes est pourtant bien présente, de nombreux pays africains se sont d’ailleurs engagés à consacrer jusqu’à 1 % de leur budget à la recherche. Les acteurs internationaux du développement, les bailleurs publics et privés, sont eux aussi mobilisés depuis longtemps pour accompagner la mise en œuvre des infrastructures nécessaires à la recherche scientifique, puissant moteur de croissance. Mais ces financements internationaux sont souvent accompagnés de tensions sous-jacentes et leur impact réel fait débat. Comment, alors, financer la recherche africaine sans lui nuire ?
Nos trois invités répondent dans cet épisode : Linda Zanfini (économiste du développement et responsable des programmes de recherches sur l’éducation, la formation et l’emploi, AFD), Sophie Salomon (directrice adjointe du département Diagnostics Economiques et Politiques Publiques, AFD) et Francesco Obino (Directeur des Programmes de recherche du Global Development Network).
Retrouvez la publication sur AFD.fr ➡ https://bit.ly/PP13FR
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